OU EST PARTIE LA RACE DE BONNES FEMMES?
En voie de
disparition, les femmes de l'espèce de ma mère n'existent presque plus.
Bientôt, on parlera d'elles comme on parle des dinosaures du moyen - âge. Ces
femmes de haute moralité et dont le sens de maternité s'affichait avant la
vingtaine.
Elle a disparu, cette femme qui s'inclinait
d'un genou pour donner à son mari un verre d'eau. On ne la voit plus ...celle
qui parlait à son homme toujours en chambre en utilisant la dialecte sachant
que les murs ont des oreilles.
Elle s'est
évanoui dans la nature celle qui attendait le moment pour dire à son mari qu'il
n'avait pas raison de se fâcher. Elle est devenue rare celle qui disait:"
Je suis prête à mourir pour mes enfants".Je la croise une fois l'an, celle
qui vendait son pagne pour me payer les 4 couleurs de stylos.
Je ne sais pas
pourquoi je viens de penser à ma mère... pourtant hier elle était avec moi dans
un deuil de famille. S'agissant des deuils, Maman se permettait de nous priver à
manger pour servir d'abord une famille voisine qui était éprouvée. Il me semble
que la nature a horreur du vide.
Voilà que le vide
laissé est comblé par une autre espèce de femmes aux ongles artificielles, aux
cheveux artificiels, à la peau artificielle, se disputant le pantalon jeans
avec son mari, mâchant son Bazooka même en pleine réunion de famille où elle
pense que le dernier mot lui revient.
Elle connait
tout... elle s'est faite pasteur sans nous proposer le féminin du nom, elle
s'est faite médecin sans nous proposer le féminin du nom. Je la cherche à la
cuisine...sans succès! Je la trouve sur Facebook où elle étale son narcissisme
et son pédantisme. Très exigeante et très orgueilleuse, la voilà qui vend son
charme dans les réseaux sociaux aux plus offrants moyennant un sourire
pharisaïque. Ah Maman Zinzi!